Président du Mouvement républicain et citoyen (MEC), Jean-Pierre Chevènement et l'eurodéputée Marie-Noëlle Lienemann ont appelé en 2012, à une refondation du parti de gauche. C'était en effet lors de la deuxième université d'été du MRC, tout en réclamant un parti solide et uni.
Une gauche frappée par un malaise intellectuel
Pour l'ancien ministre de l'Intérieur, candidat aux sénatoriales à l'époque, il est impossible pour le parti de revenir au pouvoir en 2012 s'il n'est pas en mesure de concevoir un sursaut civique et démocratique. Pour plus de détails sur la gauche, allez sur https://www.lepartidelagauche.fr/. L'ancien ministre ira plus loin en déclarant que l'absence de projet solide au sein de la gauche est dû à un "malaise intellectuel". Pour lui, le parti de gauche doit mettre en place un projet solide qui s'inscrit surtout dans une vision d'avenir et de "s'affranchir du capitalisme financier".
Chevènement, partisan de larges primaires
Si M. Chevènement se réclame partisan de larges primaires, Marie-Noëlle Lienemann a rappelé, de son côté, que la gauche n'a jamais conquis le pouvoir de façon séparée. C'est pour cela qu'elle va demander à ce que la gauche tourne vers l'unité et surtout avec un accord global. Pour Henri Emmanuelli qui condamne le PS, l'idée d'un grand parti est bien, mais une représentation proportionnelle des sensibilités reste sa seule condition. De son côté, l'Université d'été du MRC a quand même pu réunir au moins 250 participants nationaux ainsi qu'une centaine de locaux avec pour thème, la mondialisation et nation républicaine. Cette idée d'un grand parti de gauche solide va progresser dans les esprits, après avoir été soumis aux militants, aux organisations, à l'ensemble de la gauche afin que des réflexions soient menées. L'objectif premier, c'est de reconstruire une gauche forte et crédible, capable de gagner et de durée dans le temps.
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